trigrammes
Les méthodes de "tirage"

Il existe au moins deux façons de "tirer" le Yi King. L'une nécessite l'emploi de 50 tiges d'achillée que l'on peut acheter dans la plupart des librairies ésotériques. La deuxième, plus simple et rapide, avec trois pièces de monnaie identiques (les sapèques en Chine). Chacun choisira sa méthode préférée en fonction de sa sensibilité ou de son aptitude à une plus ou moins longue concentration. Une troisième méthode, rarement utilisée, est la méthode "F5" encore appelée "Oracle Express". Nous la mettons ici à votre disposition. Cliquez sur "Oracle Express", notez bien l'hexagramme obtenu, puis allez sur la page interprétation.



Pour interroger le Yi King il faut un endroit tranquille, la plus grande décontraction et concentration possible. C'est un acte ancestral qui consiste à mettre en relation le conscient individuel avec l'inconscient collectif. Il ne faut pas être sous le coup d'une émotion violente qui déstabilise, car il est indispensable de bien définir et poser la vraie question. Celle-ci ne doit pas induire une réponse souhaitée mais rester ouverte aux multiples possibilités.


    Les tiges d'Achillée

    1- Des 50 tiges en retirer une qui représente à la fois l'Unité, la ligne de séparation du Yin et du Yang, la situation, la question posée, etc... Mettre cette tige sur le côté. Poser les 49 restantes en tas devant soi.
    2- Diviser de façon aléatoire le tas en deux.
    3- Prendre une tige du tas de droite et la placer entre l'annulaire et l'auriculaire de la main gauche. Puis ramasser le tas de gauche que l'on place dans la main gauche et en retirer les tiges quatre par quatre avec la main droite. Le reste (ou quatre s'il n'y a pas de reste) est placé entre le médius et l'annulaire de la main gauche.
    4- Répéter l'opération avec le tas de droite. La somme totale des tiges restantes est 5 ou 9. Aux 5 tiges est affecté le nombre 3, et aux 9 le nombre 2. Ces tiges sont mises de côté (indépendamment de l'Unique !). 5- Rassembler les tas restants et recommencer l'opération. Cette fois le nombre de tiges restantes est 4 ou 8. 4 = 3, 8 = 2.
    6- Les tiges sont écartées, les tas rassemblés et l'opération renouvelée une troisième fois. Tiges restantes 4 ou 8.

    En additionnant les trois résultats transformés on obtient un nombre entre 6 et 9 qui va définir le premier trait (celui du bas).


    9 = un vieux Yang

     Vieux Yang
      qui mute en Yin.
    8 = un jeune Yin

     Jeune Yin
      qui ne mute pas.
    7 = un jeune Yang

     Jeune Yang
      qui ne mute pas.
    6 = un vieux Yin

    Vieux Yin
      qui mute en Yang.

    Recommencer cinq fois sans oublier qu'un hexagramme se construit toujours du bas vers le haut.




    Les sapèques ou pièces de monnaie

    1- Prendre les trois pièces dans les mains en "boule". Les secouer (veiller à laisser suffisamment d'espace dans la "boule" formée par les mains pour que les pièces puissent se retourner).
    2- Ouvrir les mains pour laisser les pièces tomber.
    3- Lire le résultat : Face = 3, Pile = 2.
    4- Inscrire le trait correspondant au total des trois pièces (6, 7, 8, ou 9).


    9 = un vieux Yang

     Vieux Yang
      qui mute en Yin.
    8 = un jeune Yin

     Jeune Yin
      qui ne mute pas.
    7 = un jeune Yang

     Jeune Yang
      qui ne mute pas.
    6 = un vieux Yin

    Vieux Yin
      qui mute en Yang.

    Recommencer cinq fois sans oublier qu'un hexagramme se construit toujours du bas vers le haut.



Construction des Hexagrammes

Un hexagramme se construit de bas en haut. Il est en rapport avec la trame temporelle. Le premier trait représente le début de la situation, le dernier sa fin relative.

Les deux trigrammes qui constituent un hexagramme sont considérés respectivement comme trigramme inférieur et supérieur. On peut aussi les concevoir comme intérieur et extérieur, ou comme derrière et devant. Les six places où s'inscrivent les traits qui constituent un hexagramme sont successivement Yang puis Yin.

Le premier trait est en relation de correspondance avec le quatrième, le deuxième avec le cinquième, et le troisième avec le sixième. Le deuxième est parfois considéré comme le fonctionnaire, le quatrième comme le ministre, le cinquième comme l'empereur, et le sixième comme le sage. Ces règles peuvent être utiles pour une interprétation plus précise.


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